La liturgia de este día, 26 de agosto de 2020, nos habla de dos virtudes importantes en la vida humana y cristiana: Laboriosidad (2 Tes 3, 6-10.16-18) y Sinceridad (Mt 23, 27-32). San Pablo nos habla de la necesidad de trabajar, y Jesús nos habla de la necesidad de ser transparentes y sinceros.
La liturgie d’aujourd’hui, 26 août 2020, nous parle de deux vertus importantes dans la vie humaine et chrétienne : l’assiduité au travail (2 Th 3, 6-10, 16-18) et la transparence ou sincérité (Mt 23, 27-32). Saint Paul nous parle de la nécessité de travailler, et Jésus nous parle de la nécessité d’être transparent et sincère.
Celebramos hoy la memoria de san Luis, rey de Francia. Queremos evocar su figura. Él reinó en Francia en un siglo que ha sido denominado “el bello siglo XIII”, el tiempo de las catedrales. Su reino ha sido asociado a la justicia bajo la encina, a la erección de la Sainte Chapelle, a la paz con Inglaterra al término de la “primera guerra de los Cien Años”, a una época en que el rey de Francia era un modelo de referencia para toda la Europa cristiana. Se le denomina el más cristiano de los reyes. Se habla también de sus dos Cruzadas, de sus once hijos y de diversos proyectos para Francia.
Aujourd’hui, nous célébrons la mémoire de Saint Louis, roi de France, et nous ne pouvons manquer d’évoquer son mémoire dans cette Eucharistie. Louis le Neuvième a régné ici en France pendant un siècle appelé le « beau treizième siècle », le temps des cathédrales. Son règne a été associé à : la justice sous le chêne, l’érection de la Sainte Chapelle, la paix avec l’Angleterre au terme de la « première guerre de Cent Ans », une époque où le roi de France était un modèle et une référence dans l’Europe chrétienne. On parle du plus chrétien des Rois, de ses deux croisades, de ses onze enfants, de ses divers projets pour la France.
Derrière un grand homme
On dit que derrière un grand homme, il y a toujours une grande femme. La femme qui était derrière ce grand roi de France, Marguerite de Provence (1221-1295), elle était sa femme et la mère de ses onze enfants, la femme qui l’a toujours accompagné. Marguerite de Provence était :
Une femme, entière, belle, avec ses idées, ses rêves, ses pensées, ses envies. Un modèle de reine médiévale
Elle était âgée de treize ans quand elle épousa, sur ordre de son père, le roi de France Louis le Neuvième, lui-même âgé de vingt ans. Les deux jeunes gens se plurent dès leur rencontre. Sur leurs alliances était gravée cette devise : « Hors de cet anneau pourrions-nous trouver l’amour ? ». Louis le Neuvième avait pour sa femme une tendresse touchante, qu’il ne craignait pas de manifester aux yeux de tous. Il ne pouvait se passer de sa présence lorsqu’il partait loin de France.
Le vœu de partir délivrer Jérusalem
Louis IX fait le vœu de partir délivrer Jérusalem et confie la régence à sa mère, Blanche de Castille. Il faut dire, au passage, que la mère de Louis IX a éduqué son fils – dès son plus jeune âge – dans la foi chrétienne, comme s’il était un petit moine : lecture et méditation de la parole de Dieu, prière, vertus chrétiennes : la pauvreté, l’option pour les pauvres et les affligés, la justice Et ainsi, il a vécu toute sa vie.
Quand le roi a juré de partir pour les croisades, Marguerite en est blessée, mais Louis lui avoue qu’il ne peut vivre sans son épouse et voudrait qu’elle l’accompagne au-delà des mers. Lorsque le roi est fait prisonnier par les Mamelouks à Fariskur, c’est Marguerite qui impose le respect à tous et exerce le rôle de chef de l’armée.
A leur retour, Louis et Marguerite adoptent alors une existence tout intime, et de plus en plus religieuse. Lorsque le Roi demande à son épouse de pouvoir se retirer dans la solitude monastique, celle-ci sait le retenir. Le roi renonce à son projet et reste sur le trône et auprès des siens.
La reine, bien digne de son époux distribue toute sa fortune en charités. Après la mort de son époux bien aimé à Tunis, Marguerite est anéantie.
Les saints de nos cités
Ce bref recit de la précieuse vie de Saint Louis IX de France et de Marguerite de Provence (ce que Dieu a uni que l’Église ne sépare pas !) nous parle des saintes racines de la France qui continuent à porter du fruit. Paris est la ville qui a été bénie de façon permanente par le Sacré-Cœur ; c’est la ville des grands saints, qui donnent même leur nom aux stations de métro, et aux belles églises et avenues Les vocations à la sainteté sont une bénédiction pour l’humanité, pour les villes, pour les quartiers….
Permettons à l’Esprit Saint de s’emparer de nous et d’accomplir en nous son œuvre pour le bien du royaume de Dieu.
Pour contempler SAINT LOUIS, SUR LA TERRE COMME AU CIEL
Celebramos hoy una fiesta especial: la liturgia nos dice que es la fiesta del apóstol san Bartolomé. El evangelio nos habla de un discípulo de Jesús llamado Natanael. En las listas de los apóstoles de los evangelios sinópticos aparecen Felipe y Bartolomé. En el evangelio de Juan aparecen Felipe y Natanael. La iglesia considera que Bartolomé es el apellido (hijo de Tomey), y Natanael es el nombre, que significa en hebreo “don de Dios”. Por lo tanto, se trata de la misma persona.
Aujourd’hui, nous célébrons une fête spéciale : la liturgie nous dit que c’est la fête de l’apôtre saint Barthélémy. L’Évangile, étonnamment, nous parle d’un disciple nommé Nathanaël. Dans les listes des apôtres des Évangiles synoptiques, Barthélémy apparaît après Philippe. Et puisque c’est Philippe qui a amené Nathanaël à Jésus, on suppose que Nathanaël et Barthélémy sont la même personne en raison de leur relation avec Philippe. Il se peut que Barthélémy soit le nom de famille (fils de Tolmey), et Nathanaël comme le nom, qui signifie en hébreu “don de Dieu”. Par conséquent, il est porté par la même personne.Cette fête nous invite à réfléchir sur quatre points : la vocation, la périphérie, la contemplation et la mission.
Tener llaves, disponer de contraseñas… es siempre señal de poder. Las llaves dan acceso a lo inaccesible. Hasta en el mundo de la informática son muy importantes las claves: quien dispone de las claves puede entrar hasta lo más íntimo; hasta la información privilegiada.Los debates de poder suelen concentrarse en ver quién tiene las llaves. Es obvio que la responsabilidad de los portadores de las llaves o las claves es muy grande dentro de la sociedad. A este tema se refiere la Palabra de Dios en este domingo, 23 de agosto de 2020.
Avoir des clés, avoir des mots de passe… c’est toujours un signe de pouvoir. Les clés donnent accès à l’inaccessible. Même dans le monde des technologies de l’information, les clés sont très importantes : quiconque possède les clés peut entrer dans les choses les plus intimes, même les informations privilégiées. Il est évident que la responsabilité de ceux qui détiennent les clés ou les clefs est très grande au sein de la société. C’est le thème de la Parole de Dieu en ce dimanche 23 août 2020.
Cuando la humanidad era regida por emperadores y emperatrices, por reyes y reinas, los cristianos proclamábamos que Jesús era el Rey y emperador del Universo, y que María -su madre- era la Reina y emperatriz de todo lo creado. Ahora tenemos otra sensibilidad política, que denominamos republicana, democrática. Por eso, nos preguntamos: ¿qué sentido tiene dedicar este día 22 de agosto de 2020 a celebrar a María, como reina y señora de todo lo creado?Las dos lecturas que hoy se proclaman en la Eucaristía nos ofrecen la clave de respuesta:
Lorsque l’humanité était gouvernée par des empereurs et des empératrices, par des rois et des reines, nous, les chrétiens, avons proclamé que Jésus est le Roi et l’Empereur de l’Univers, et que Marie – sa mère – était la Reine et l’Impératrice de toute la création. Aujourd’hui nous avons une autre sensibilité politique, que nous appelons républicaine, démocratique. Nous nous demandons donc : à quoi bon consacrer cette journée du 22 août pour célébrer Marie, en tant que Reine et Dame de toute la création ? Les deux lectures que nous venons de proclamer nous offrent la clé de la réponse :